Né le 9 décembre 1910 à Paris (XIVe arr.), fils d'un cheminot originaire de Bretagne, Jean Poulmarc'h obtint son brevet élémentaire puis entra aux Chemins de fer. Il adhéra tout jeune à la CGTU et aux Jeunesses communistes. En 1933, il partit en en Union soviétique pour un séjour de treize mois. En septembre 1935, il représentait les « jeunes syndiqués » au VIIIe congrès de la CGTU qui se tint à Issy-les-Moulineaux et fut élu à la commission exécutive. L'année suivante, il entra au Comité central des Jeunesses communistes. En 1938, il accéda aux fonctions de secrétaire général du syndicat CGT des produits chimiques de la région parisienne puis devint membre de la Fédération CGT de la Chimie. Il avait été élu membre de la commission exécutive de l'Union des syndicats de la région parisienne en 1937 avant de faire partie de la commission administrative de la CGT. C'est à ce titre qu'il fut l'un des délégués de la Fédération des produits chimiques au XXVe congrès national de la CGT qui se tint du 14 au 17 novembre 1938.

Mobilisé en 1939 à Constantine, démobilisé en septembre 1940, il se rendit à Dreux voir sa famille puis à Paris où il milita clandestinement pour le Parti communiste dans les rangs de l'Organisation spéciale, première organisation de la lutte armée. Arrêté le 5 octobre 1940 à son domicile à Ivry (les HBM de la rue Marat), il fut interné à Aincourt puis emprisonné à Fontevrault et Clairvaux et enfin à Châteaubriant à partir du 15 mai 1941. Jean Poulmarc'h fut fusillé le 22 octobre 1941 avec vingt-sept autres otages.

Le 27 juillet 1945, le conseil municipal d'Ivry a donné le nom de Jean-Marie Poulmarc'h à la rue Frédéric Mortier.