Pierre, Louis, Maurice GUIGNOIS
Né le 20 mai 1895 à Montmorillon (Vienne), fils d'un contrôleur à la Compagnie d'Orléans, Pierre Guignois, lui-même employé de chemin de fer au Paris-Orléans, fut élu conseiller communiste aux élections municipales de 1925 sur la liste de Georges Marrane (voir ce nom). IL était membre de la cellule qui regroupait les cheminots du réseau Paris-Orléans et était l'un des responsables du Bulletin des cheminots communistes de Paris. Il conserva son siège de conseiller municipal après les scrutins du 12 mai 1929 et du 5 mai 1935. Il fit partie de nombreuses commissions et s'occupa tout particulièrement de la colonie de vacances des Mathes. Le conseil de préfecture déchut Pierre Guignois de son mandat le 9 février 1940 pour appartenance au Parti communiste. Arrêté pour détention de tracts et d'armes, il fut fusillé par les Allemands le 20 septembre 1941 au Mont-Valérien. Il s'était marié le 4 septembre 1920 à Ivry, avec Renée Vigouroux journalière et fille de cheminot. Militante communiste, sa femme participa aux grèves de 1936 chez Ferrand Renaud, entreprise ivryenne de pâtes alimentaires. Ils habitaient alors dans les HBM Denis Papin à proximité de l'hôtel-de-ville.
Une rue (depuis le 27 juillet 1945) et une cité portent le nom de Pierre Guignois. En 1946, une plaque a été apposée à la gare d'Ivry pour honorer sa mémoire.