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© Avec 18 buts en deux matchs, l’ailier Antonin Mohamed régale en ce début de saison. - Mairie d'Ivry sur Seine - David Merle

Pour un club professionnel, ce n’est pas la moindre des qualités : savoir choyer ses supporters. Mission largement remplie pour la première de la saison au gymnase Delaune, vendredi 17 septembre, avec une victoire 31-28 contre Nice à l’issue d’un match où les deux équipes se sont ruées à l’attaque. Presque un copier-coller de la première rencontre à domicile de la saison passée contre Saint-Raphaël, la victoire en plus cette fois.

Mais cela n’a pas été simple pour nos Rouge et Noir face à une équipe de Nice accrocheuse, véritable galet dans la chaussure des Ivryens. Les Niçois ont su profiter d’un coupable relâchement des locaux en début de seconde période, comptant jusqu’à quatre buts d’avance. L’entrée de Léo Martinez, préservé en première mi-temps, a redonné de l’allant aux Rouge et Noir qui ont su revenir petit à petit pour prendre un avantage décisif dans les dernières minutes du match, notamment grâce à une magnifique combinaison sur coup franc conclue par un kung-fu. De quoi faire se lever le public de Delaune, aux anges.

Pas droit au relâchement

« On a bien commencé, mais nous n’étions pas si bien défensivement, et moi non plus d’ailleurs, reconnaissait à l’issue du match le capitaine Mate Sunjic.Ce qui est positif, c’est de remporter ce type de match serré où l’on n’est pas si bien.On va travailler. On sait que ce championnat est difficile et que ce ne sera pas si simple. » En effet, cette victoire contre Nice aura montré, s’il en était besoin, que l’USI n’aura pas droit au relâchement s’il veut retrouver la saison prochaine la première division, malgré son statut de favori.

Pour l’instant, avec ses deux victoires en autant de rencontres, Ivry occupe la première place du classement, et son rival pour la montée, Tremblay, a chuté à Massy. De quoi aller fêter ça au « 1947 », le nouvel espace de convivialité qui permet aux supporters de se restaurer et de boire un verre en compagnie des joueurs après les matchs.

Philippe Gril

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