Les étages de la cité rouge sont bien vides. Exit les fenêtres et nombre de cloisons. Les anciens appartements ont fait place à de grands plateaux. Certains sont bâchés de haut en bas, pour désamianter en toute sécurité. Ailleurs, le plâtre des murs a été décapé avec de l’eau à haute pression pour laisser apparaître briques et béton. C’est ce qui a marqué la délégation venue visiter le chantier dedéconstruction de la cité Gagarinele 22 janvier. Le maire Philippe Bouyssou, accompagné d’élus, de membres des services municipaux et de représentants de l’aménageur Grand Paris Aménagement a suivi les explications des chefs de travaux.
Débuté en août dernier, le grignotage des bâtiments a bien avancé. Après avoir retiré les fenêtres et d’autres éléments réutilisables (2 242 portes intérieures, 1 525 radiateurs, 12 blocs de boîtes aux lettres, 57 chapeaux de cheminées...), les ouvriers désamiantent les appartements puis décapent les plâtres. L’objectif est de revaloriser 90% des 30 000 tonnes de béton et de brique engendrées par le chantier. Une fois concassés, ces gravats auront une deuxième vie sous forme de béton à construction ou de granulat servant à fabriquer des routes. Une revalorisation visible.
Thomas Portier