« Good Bye Gagarine ! » : c’est au son de ce titre du chanteur et poète ivryen Allain Leprest que le grignotage de la cité Gagarine a commencé. La chanson donnait son nom à l’événement symbolique qui a eu lieu ce 31 août. L’occasion pour les anciens locataires, tous relogés sur le parc social de la commune, mais plus largement pour tous les Ivryens attachés à cette cité emblématique du Centre-ville de tourner une page, écrite en 1961.
La journée a aussi permis à chacun de s’informer sur le projet urbain du quartier qui supplantera le « T » de brique rouge inauguré en 1963 par le cosmonaute soviétique. L’ensemble des partenaires du programme urbanistique (Ville, OPH, Département, État, architectes...) a retracé l’histoire des lieux et évoqué les grandes lignes du futur écoquartier. Seront construits 1 430 logements dont 30% en locatif social, des commerces, des équipements publics et de nombreux aménagements d’espaces publics favorisant les mobilités douces et l’agriculture urbaine. L’architecte Carmen Santana ainsi que l’aménageur de la ZAC Grand Paris Aménagement ont également tenu des mini-conférences.
La journée était aussi festive avec de nombreuses animations, concerts, collectes de souvenirs... Il était également possible de visiter en avant-première les œuvres en cours d’achèvement du Voyage de Gagarine. Une exposition de 150 artistes ivryens qui ont investi huit étages du bâtiment A de la cité. Le plasticien Edouard Sautai, quant à lui, montrait son travail intitulé Pièce détachée. Un titre qui avait un certain écho en ce jour, puisque nombre d’Ivryens sont repartis avec des morceaux des murs de la cité...
Thomas Portier