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Soutenue par les élus, la mobilisation dans les écoles primaires ivryennes n’a pas perdu son souffle.Au regard des remplacements promis la semaine dernière et partiellement honorés, les parents d’élèves des écoles élémentaires Einstein et Solomon demeurent sur le qui-vive. Chaque matin, ils continuent d’occuper les établissements afin de contrôler l’arrivée ou non des enseignants remplaçants. 

Même son de cloche dans les groupes scolaires de L’Orme au chat, Langevin, Thorez, Makarenko… Ces dernières semaines, les absences non remplacées sont pléthores et les parents d’élèves se mobilisent également. Car ici aussi, les remplacements se font au compte-gouttes et ne sont pas pérennes. Un remplaçant pour une journée par ci, un autre que l’on réaffecte le matin même dans une autre école par là… Ces enseignants remplaçants appelés en urgence sont déplacés d’une école à l’autre sans ménagement. Les titulaires en REP+ (Réseau d'éducation prioritaire plus) étaient en grève lundi dernier.

Vigilants et déterminés

Mercredi 19 mars, à 18h30, les parents d’élèves de l’école Solomon, en collaboration avec la FCPE, organisent une réunion d’information au sein de l’établissement. Cette rencontre s’adresse à tous les parents d’élèves, dont les enfants, scolarisés à Solomon ou dans d’autres écoles ivryennes, sont privés d’enseignants remplaçants depuis au moins quinze jours. L’objectif de cette mobilisation est de lancer un référé devant le tribunal administratif ainsi qu’une demande d’indemnisation dans le cadre de l’action #Onveutdesprofs. 

Aujourd’hui, le mouvement s’étend bien au-delà du non-remplacement des enseignants, des classes surchargées et de l’absence de continuité pédagogique. Parents comme enseignants réclament le classement en REP des établissements n’ayant pas encore ce statut, à savoir plus d’un tiers des écoles primaires ivryennes. Un classement - rappelons-le - synonyme de moyens supplémentaires et d’effectifs d’élèves réduits dans les classes.

Les parents d’élèves réclament également des postes d’accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH), afin que les élèves en situation de handicap bénéficient d’un soutien pour progresser. Autant de revendications qui attendent des réponses de l’Éducation nationale.

Sylvie Moisy
 

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