En venant au gymnase Delaune ce vendredi 13 septembre pour le premier match à domicile de l’USI Hand, vous allez découvrir de nouveaux visages. C’est en effet avec un effectif profondément remanié que le club ivryen a entamé sa 66e saison dans l’élite, record national. Huit nouveaux joueurs sont arrivés cet été, pour compenser les départs en fin de saison dernière de plusieurs joueurs emblématiques (Léo Martinez, Mate Sunjic) et d’enfants d’Ivry (Antonin Mohamed, Lucas Petit).
L’USI a d’abord recruté des habitués des parquets de première et deuxième division française : le gardien islandais Gretar Gudjonnson (ex-Sélestat), l’arrière gauche danois Toke Schröder (ex-Istres) et l’ailier droit français Mathis Beauchef (ex-Besançon). Mais Ivry a aussi activé ses réseaux à l’étranger : avec les pivots norvégien Aksel Strupstad (ex-OIF Arendal) et espagnol Robert Rosell (ex-Valladolid), et avec l’arrière gauche espagnol Pepe Floris (ex-Huesca). C’est le jeune Martin Jung, en provenance d’Argentine (Puente Genil) qui a la lourde tâche de succéder à Léo Martinez au poste de demi-centre. Enfin, le club enregistre le retour de l’arrière droit tunisien Waël Chatti, déjà présent entre 2021 et 2023.
Cohésion à trouver
Recréer un collectif avec autant de nouveaux joueurs, ne parlant pas forcément la même langue, est donc le premier défi du staff, lui aussi d‘ailleurs légèrement remanié avec l’arrivée de Thibault Vaquerin au poste d’entraîneur adjoint aux côtés de Didier Dinart. « C’est le rôle du staff de créer une cohésion de groupe, rappelle Pascal Léandri, directeur sportif de l’USI Handball. On va aussi avoir besoin des joueurs qui sont là depuis quelques années : David Bernard (nommé vice-capitaine), Aymeric Zaepfel, mais aussi Auguste Longérinas et Maxime Petit. Ils vont devoir dès le début transmettre les valeurs de l’USI aux nouveaux. Ivry est un endroit à part et cela doit être une fierté et un honneur de défendre ses couleurs. Cette transmission est l’axe majeur de la rentrée ! »
Cela va prendre du temps et il faudra se montrer patient avec les Rouge et Noir. Les deux défaites pour leurs premiers matchs officiels (le 3 septembre à Angers en Coupe de France, et le 6 septembre à Istres lors de la 1ère journée de championnat) ont montré que le collectif n’était pas encore bien en place. On pourra juger contre Nîmes de la progression de cette équipe, qui écrit les premières lignes de sa nouvelle histoire.
Philippe Gril